Christine de Hédouville, peintures

 La "biographie-catalogue" de l’artiste est empreinte du ton de conte de fée où, dans la narration d’une vie intense et vraie dans des châteaux vrais, il semble qu’Alice du Pays des Merveilles croise un mousquetaire d’un roman de Dumas, un chevalier du temps de la belle Iseult et la cigogne ou le troll des histoires nordiques. A La vraie princesse de conte de fées succède La blague poétique, celle-ci amenant au Prix de progrès, de gentillesse et de sourire. Il s’agit là des chapitres de la vie de Christine de Hédouville relatée par Angélique Escande, fille de l’artiste. Sur une trame et avec des mots d’un beau conte, elle retrace l’existence de la talentueuse maman, partie de Hagondange en Moselle pour– via Lagrasse en Aude – le château d’Escoussens, dans le Tarn, où elle produisit jusqu’en 2004 des tableaux d’un surréalisme non seulement personnel, naturel, agreste, frais et gai mais souvent riche et somptueux.

 

Les tableaux que le peintre exécuta de 1973 à 2004 possèdent de par leurs titres, le même ton du conte de fée empli d’histoires de cape et d’épée et d’exploits ou mises en scène d’animaux. Jacques et ses cinq fèves ne croise-t-il pas, en quelque Palais de Badroulboudour, des Grues qui dansent à Kullaberg ou un Poisson-lune exhibé par Cuchulainn, le Chevalier au Rameau Rouge ?

 

Pour qui connut la famille constituée par Christine de Hédouville – peintre -, Jean Noël Dominique Escande, l’époux-dessinateur et peintre talentueux également, et historien – et Angélique, la fille, et pour qui connut les dires et les œuvres des trois personnes de cette famille, on est bien aise de constater combien ces trois êtres surent s’enchanter à partager mêmes buts, mêmes goûts et mêmes félicités culturelles. Car, oui, existent une poétique, une vision, un ressenti, un ton « Escande- Hédouville » certes diversifiés et personnalisés mais tout de même communs.

 

Bravo à Angélique d’avoir su trouver sa voie personnelle sans se couper de l’originale pensée parentale, en sachant intégrer ce que père et mère lui ont offert dans une synthèse dont donne idée cette biographie sur Christine de Hédouville.

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Gabrielle Rigo 1911-2000 Peintre de l'attente et de la nature

 

« Il arrive qu’un seul tableau, aperçu un matin d’hiver dans la pluie et la brume, entretienne notre rêverie tout le jour, nous aide à supporter la froide humidité parisienne, le bruit des rues ; mieux : qu’il parvienne à nous en faire goûter le charme poétique. Bientôt, le souvenir s’illumine en hantise, l’obsession en désir, encore embelli par la mémoire ; des années après on s’en souvient encore. Cette peinture devient le songe qu’inconsciemment on eût aimé faire, et dont on ne sait plus s’il est rêve ou réalité.

 

Gabrielle Rigo a rassemblé, en un domaine très féminin, comme les perles d’un collier de marbre éparpillé dans les ruines : les trésors mentaux et les richesses du cœur. En arpentant ces landes imaginaires, on respire les parfums, on goûte les saveurs qui font le plus clair de nos souvenirs. On y est surpris, comme dans certaines musiques, trop rares, d’un enchantement secret : la gaîté et la mélancolie, toute la beauté du monde, sans laquelle notre vie même ne serait plus qu’une immense mécanique.

 

On se plaît à reconnaître dans ses toiles, parallèlement aux arcanes majeurs de l’Impératrice, de l’Amoureux, de la Force et de la Roue de Fortune, les atouts propres à Gabrielle Rigo :

 

L’Esprit des Tours, l’Orchestre Oublié, et le Désert de Nacre ; fortunes immergées dans un océan de grâces, légendes et cartes de notre paysage interne, tarots d’une clef des songes mystérieuse et charmante ». Jean N.D. Escande, à propos de l’Exposition de Gabrielle Rigo, en Décembre 1958, à la galerie le Soleil dans la Tête, à Paris.

 

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Encore un faux marrant ! Jean N.D Escande Dessins, aquarelles, peintures

 Jean Noël Dominique Escande, écrivain, historien, témoin de son époque -la seconde moitié du XXe siècle-, à travers un journal de plus de dix mille pages, fut aussi, et peut-être avant tout, dessinateur, aquarelliste et peintre.

 Anarchiste, il croqua avec truculence les travers de ses contemporains ; poète, artiste jusqu’au bout des ongles, et dans tous les sens du terme, il donna à la Montagne Noire ses lettres de noblesse, faisant d’Elle mille aquarelles empreintes d’un charme très particulier.

 Il brossa à l’encre de Chine paysans, militaires, ouvriers, femmes, ecclésiastiques dans leurs pires excès, souvent sous forme de bandes dessinées avec un humour caustique et insolent.

 On aime à se perdre dans ses aquarelles ou ses toiles : les petits chemins de la Montagne Noire, délavés par l’orage, au bord desquels poussent campanules et fougères, incitent à une solitude rêveuse. C’est tout le charme d’une veillée de châtaignes en automne, ou au temps de la Chandeleur.

 Les dessins de Jean N.D. Escande sont nés de cette alliance insolite : le regard sans concession porté sur les gens de sa génération, et celui, plein de bienveillance, promené sur la campagne tarnaise où il vécut pendant plus de cinquante ans.

 Ces dessins constituent aussi la palette immense illustrant ses écrits historiques, sa vie quotidienne, ses coups de gueule, ses livres préférés, ses éclats de rire et son sens inné du ridicule.

 Sa fille, Angélique Escande-Dubuisson, nous raconte le personnage hors du commun, son caractère bien trempé, et ses œuvres qui sont tout sauf banales.

 Ce livre est un hommage ; loin d’être exhaustif tant l’œuvre de Jean N. D. Escande fut importante, il tend à faire découvrir un véritable artiste méconnu, qui vécut loin de toute célébrité hâtive, loin de tout préjugé, en artiste libre. Découvrez des extraits du catalogue...

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L'enfance de Clément "Albigeois l'exemple de son père"

 Les  histoires locales des habitants de la Montagne Noire dans les années 1900.

 A travers Clément, surgissent des personnages hauts en couleur, fantaisistes et possédant un sens très vif de la liberté: troc, jeux dans les cafés, passion pour les élections à l’époque de Jaurès, fermes perdues dans la Montagne Noire, histoires de revenants à la veillée, toutes habitudes enfin qui nous sont devenus totalement étrangères.

Nous y découvrons un Labruguière d’avant 14 où l’on croise Arthur Batut sur son vélo, un Toulouse des années 30, où le grand-père de Pierre Perret menait avec fantaisie son entreprise de bâtiment. Un monde du travail, le Compagnonnage, avec ses rites et ses codes qui fleurent bon le sens du devoir et du travail bien fait.

 Des existences honnêtes, bien que primesautières, que la guerre de 14 a sauvagement remisées dans les oubliettes de notre mémoire. Celle-ci ne demande, à la lecture de ce charmant ouvrage, qu’à être rafraîchie.

 Serait-on dans une lointaine peuplade inconnue? Ou avons-nous à ce point perdu pied avec la vraie vie que nous ignorons à présent tout de nos ancêtres, proches encore pourtant ?

 L’auteur a su illustrer avec humour et talent des situations cocasses ou émouvantes.

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Collot Trompe-la-Mort

 Faisant la claque au Casino de Paris pour Mistinguett, plus jeune colon d’Afrique des années 20, chanteur lyrique, agent de renseignements pendant la Résistance, fondateur du journal « Castres Debout », Collot nous livre ses souvenirs les plus insolites, comme si sa vie avait été une vaste farce.

             Fils de militaire, petit-fils d’un restaurateur réputé de Monestiès, dont Jaurès était un habitué,  et qui attendait la bande à Bonnot de pied ferme, enfant de troupe, « croque-mort » amateur pendant la grippe espagnole, Collot se raconte…

 

Le truculent grand-père de Collot, Auguste Calvignac, avait pour client dans son auberge de Monestiés, Jaurès, dont il partageait les idées ; mais il était aussi le grand ami du marquis de Solages, de la vieille famille aristocratique qui possédait les mines et un grand domaine à Carmaux.

 

S’il apprit quelque chose à son petit-fils, outre le métier de cuisinier, c’est bien de savoir apprécier les individus, sans s’occuper de leurs étiquettes politiques ou sociales.

Toute sa vie, Collot, le narrateur de ce récit, fit ses choix selon ses goûts, sans souci d’un quelconque quant dira t’on, aima ou détesta à cause des actes, mais non des idées. Lire un extrait ...

collot trompe la mort

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Escoussens sous la Révolution et l'Empire

 

En 1790, le village d’Escoussens, dernière commune du Tarn limitrophe avec l'Aude, compte un millier d’habitants, presque tous occupés au travail du bois: bûcherons ou charbonniers, charpentiers. La grande affaire de la Révolution, dans cette commune, c’est l’éviction des Chartreux, seigneurs autoritaires depuis 300 ans. On a affaire à des moines procéduriers peu décidés à lâcher les énormes passe-droits accumulés depuis des siècles: ainsi ce sont eux qui jouissent de la forêt de Cayroulet, au-dessus d’Escoussens, en vendent le bois de charpente, le charbon, et c’est la commune, déjà très pauvre, qui en paie les impôts! On assiste, dans la ravissante église, qui a peu changé depuis, à l’élection du premier maire d’Escoussens, Charles de Fornier, dont le frère, devenu général de dragons, est tué en Pologne. La misère des habitants les pousse à une révolte légitime, et c’est une guerre sans merci qui se joue dans la forêt, entre « coupeurs de bois » au profit des moines, et habitants du village.

La guerre éclate en 1792. Sur 774 hommes recrutés pour l’armée, à Escoussens, 13 seulement sont rendus au bataillon? La montagne s'emplit de réfractaires, soldats déserteurs ou prêtres non jureurs. Napoléon rétablit l'ordre, mais la guerre continue 23 ans. Il n'existe pas, dans notre Montagne Noire, de monographie aussi complète, reconstituée d’après les archives municipales par Jean N.D. Escande, Un livre vivant et vrai, qui nous fait toucher du doigt les réalités, souvent insoupçonnées, de la Révolution et de l’Empire.

 

escoussens sous la révolution et l'empire

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L' ami d'Alger

 Appelé direct de la 58 2/C en Algérie et au Sahara, Jean N.D. Escande, sursitaire, et partant à reculons, écrit son journal sur place pendant cette guerre qu’il juge absurde : Un capitaine, chaud partisan de l’intégration de la France à l’Algérie, des chaambas et des r’guibats qui n’attendent rien de bon de l’Indépendance et servent sous notre drapeau tout en cotisant au F.L.N., une poignée d’appelés qui ne veulent pas mourir pour une histoire qui ne les regarde pas, tels furent les compagnons de l’auteur, qu’il décrit sans bienveillance.

 Un témoignage sans complaisance, qui montre les aspects burlesques et sordides de la vie militaire et des personnalités douteuses qui profitent de ce conflit, au détriment des simples appelés. Une guerre dont les tenants et aboutissants restent encore aujourd’hui dans le flou.

guerre d'algérie , l'ami d'alger

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Bidon 5

 Journal d’un maintenu au-delà de la durée légale.

 Suite de « l'Ami d'Alger », «Bidon 5 » rentre dans le vif du sujet : la guerre d'Algérie et ses états d’âme.

 

Il était beaucoup question, à l’époque, d’un soi-disant « malaise de l’armée ». Contrairement à ce qu’on pourrait croire, cette outrecuidance des journalistes ne désignait pas les malheurs des trois millions d’appelés, que des gouvernements aussi imprévoyants que criminels envoyèrent faire une guerre de sept ans, mais les états d’âme de quelques factieux, militaires et fonctionnaires de carrière, très intéressés par la défense de leur grosse solde et de leur avancement.

 On a, depuis, abondamment édité leurs élucubrations.

Pour avoir l’opinion, plus conforme à la réalité, de l’énorme masse d’appelés qui sont passés par la guerre d’Algérie, il faut se référer au témoignage de simples citoyens. Celui-ci en est un.

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Les papiers d'Anacharsis Combes

 Anacharsis Combes, historien né à Castres le 30 octobre 1797, nous livre aujourd'hui certains de ses papiers. Le puzzle de sa vie, qui commençait à s'ébaucher grâce a une partie de ses mémoires, parues il y a quelques années, se complète encore : Jean N.D. Escande nous présente un texte inédit d'Anacharsis sur son grand-père, Combes Jeanou, dormant depuis trop longtemps a la Bibliothèque de Castres, édifiant sur la vie paysanne dans les montagnes tarnaises à cette époque, et sur l'ascension sociale de cette famille ; puis, les lettres des frères d'Anacharsis, retrouvées dans une collection particulière, permettent à une nouvelle pierre de se poser sur l'édifice encore flou de cette partie de l'histoire locale.

 

Anacharsis sait bien voir: il rapporte les paroles inoubliables du grand-père; et ce qui rend « Combes Jeanou »si précieux, c'est le témoignage à peu près unique de la vie des petites gens dans le Languedoc du XVIIIe siècle : Jeanou est un petit transporteur dur à la peine et âpre au gain. Voiturier puis grainetier, il n'est pas un personnage ordinaire ; son opiniâtreté, son travail acharné, son trafic aussi, II faut bien le dire, portèrent leurs fruits sociaux : Jeanou n'avait qu'une instruction rudimentaire; ses fils devinrent médecin, agronome. Et ses petits-fils, partie intégrante de la bourgeoisie castraise, notables pour tout dire, furent : historien, négociant, peintre et médecin.

 

Anacharsis, l'historien, a le mérite de garder et de classer les nombreuses lettres que tout le long de leur vie, ses frères lui envoyèrent : Adolphe, peintre a Paris, météore spirituel qui mourra jeune d'une maladie vénérienne, nous fait découvrir les ambitions artistiques d'un Paris des années 1830 ; et Hippolyte, le médecin, jouera et perdra tout ce qu'il veut, entre deux ouvrages sur la vivisection, et deux missions gratuites pour soigner le choléra, notamment a Escoussens, en 1851. On découvre par filigrane la vie à Castres où sont mariés Anacharsis et Frédéric ; comment ils aménagent leurs fermes du pays castrais, les divers rapports familiaux et politiques qui les mènent, et l'attrait d'Anacharsis et d'Hippolyte pour les les neuves du saint-­simonisme.

 

Un livre édifiant sur un XIXe siècle castrais encore bien méconnu, qui voit peu à peu le jour sous la plume pertinente et vive de Jean N.D. Escande. 

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Le Languedoc en Carmagnole

 Correspondances inédites de quelques Languedociens pendant la Révolution

 Ces suites de lettres brossent les mœurs et les caractères de nos ancêtres languedociens, retraçant leur vie familière « prise sur le vif ». Ainsi, découvre-t-on la Comtesse de Montmorency-Laval, qui, coriace, retorse, intrépide, saura conserver en dépit de la Révolution, ses domaines qui s’étendent du nord du Tarn jusqu’à Montauban. Les lettres de ses hommes d’affaires peignent le quotidien de la paysannerie française en 1789.

 La seconde chronique par lettres laisse la parole à deux notaires tarnais, de Soual et de Viviers les Montagnes, qui se détestent avec énergie. Frères ennemis sous la Royauté, se réconcilient sous l’Empire, au point que le fils du premier épouse la fille du second.

 La chronique la plus curieuse semble la dernière de l’ouvrage : Elise, jeune femme bon-chic-bon-genre se confie à son amoureux de Castres, un riche négociant, hélas pourvu d’une encombrante épouse. Sous ce prénom charmant, se cache en réalité la grave figure d’un prêtre réfractaire, l’abbé Nayral, qui use de ce subterfuge pour conter par le menu à son jeune frère les actions des révolutionnaires dans les campagnes.

 Jean Escande sait raconter par le menu la vie quotidienne d’une époque totalement oubliée, qui a pourtant contribué à façonner le monde d’aujourd’hui. Formidablement illustrées par l’auteur, chaque situation a son dessin propre, pertinent et drôle.

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Le Vent du Boulet

 Deux cents après, les lettres des témoins de la révolution et de l’Empire continuent de sortir des greniers. Ces correspondances n’étaient pas destinées à la publication : c’est ce qui fait leur sincérité, leur charme et leur grand intérêt historique.

 Louis Nègre, fils d’un directeur des eaux de Montpellier, a 20 ans en 1805 : il part faire son service à Alexandrie, près de Gènes, mais les aléas de l’Histoire le promèneront jusqu’au siège de Stralsund, sur la Baltique, puis à la bataille de Wagram.

 Auguste Tardy de Montravel, ardéchois, émigre en 1791 avec son père jusqu’au fin fond de l’Ukraine, dans les environs de Lwow : c’est la période éclatante de sa vie ; il ne pensait pas à l’Armée des Princes et rencontrer tant de belles Polonaises. Rentré en France, pour échapper à la misère il se rengage dans l’artillerie de la garde Impériale cette fois. Ce qui ne l’empêchera pas de revenir en Pologne, de s’y marier, et d’avoir pour fils un amiral qui s’illustrera sous Louis-Philippe. Il a une correspondance avec Timoléon de Viviés, retiré à Castres.

 Jean-Jacques de Riols, vélite dans les Chasseurs à Cheval de la vieille Garde, puis lieutenant de dragons dans la guerre d’Espagne, est gravement blessé dans une charge de cavalerie. Revenu à Saint-amans Soult, son village natal, il est obligé de reprendre le domaine familial, fortement obéré par les dépenses inconsidérées de son père sous la révolution. Grâce à un beau mariage, il rétablira sa fortune.

 Voilà, plus amusantes que des romans, trois histoires vécues, abondamment illustrées par des gravures d’époque et des dessins de l’auteur.

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Claveaux & Linteaux du Tarn

 Préface de René Rouquier

 Les claveaux et les linteaux embellissent nos portes depuis des siècles, que ce soit par des décors végétaux, des têtes, des animaux, des compositions symétriques, des astres, des objets divers; l’identité du propriétaire s’y révèle, par un nom (qui est souvent la seule trace sur cette terre, qu’il ait laissée), des initiales, un blason, une devise, un autoportrait même. Les artisans, les compagnons, les commerçants y ont apposé les attributs de leur métier, de façon souvent naïve, inventant les premières enseignes, gravées ou sculptées à même la pierre. Véritable art populaire, naïf et « parlant », ces curiosités architecturales nous parlent beaucoup plus qu’on ne saurait croire, sur la vie de nos ancêtres.

Angélique Escande a sillonné le Tarn durant 5 ans pour nous montrer les portes tarnaises, jusqu'ici inconnues, par thèmes. Un parcours original et passionnant, à découvrir vite

claveaux et linteaux du tarn

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Journal d'un fouilleur de puit

 A travers onze nouvelles fantastiques, Angélique Escande nous promène dans un monde onirique ; ça n’est pas le fantastique choquant des films d’horreur ou des thrillers ; non, c’est la facette fantastique de l’existence quotidienne, celle que l’on croise sans bruit au détour d’un repas chez des amis (Le Gilles), celle dont on se souvient, et dans laquelle nous avons vu un signe (L’Appel) ; celle, enfin, qui nous apparaît lorsqu’un ami nous raconte une histoire qui lui est arrivée (Angèle Chouque).

 Des petits moments fantastiques qui nous font toucher du doigt le fil dont sont tissées nos destinées, et qui croise d’autres fils, formant des dessins étranges, qui nous étonnent.

 Les illustrations, dessins à l’encre de Chine, drôles et étranges, sont du père de l’auteur, Jean N.D. Escande, et se marient à merveille avec le fantastique des nouvelles.

journal d'un fouilleur de puit -nouvelles

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Le Grand Chemin des Vaches

 Nouvelles fantastiques, dit le sous-titre. Un fantastique vécu en partie. Et c’est là sa grande originalité. L’imaginaire et la réalité se confondent dans les noms de lieux ou de personnes. Une psychologie très fine préside au déroulement de l’action qui nous amène au bord de la solution et puis rebondit très adroitement pour maintenir le suspens. Le lecteur n’y trouvera pas les grosses ficelles qui, sottement, conduisent à un indubitable dénouement. Ils y découvriront par contre une constante poésie où la richesse verbale le dispute à la simplicité.

 Angélique a 22 ans lorsqu’elle publie ce premier recueil de nouvelles ; jamais on n’aurait pu supposer que quelqu’un d’aussi jeune conduise avec tant d’habileté la psychologie de personnages avec le suspens qui convient à des chutes si inattendues.

 Le déclic de l’écriture s’est produit chez elle, après la découverte de l’œuvre de Jorge-Luis Borges. Imagination fantastique et espiègle, précision de la description, cheminement du récit par coups de théâtre, elle possède le don du conteur, tirant la chute de ses histoires de « derrière les fagots ».

 A travers cinq séries de six ou sept nouvelles chacune, aux titres délicieusement évocateurs (Histoires d’ombre, le Bouquet d’Armoise, La Messagère, Les Fruits de l’Espoir, Les Eaux Blondes), l’auteur nous transporte dans un monde où elle a voulu exprimer « le petit grain de fantaisie fantastique de la vie quotidienne ». A savourer comme une boîte de friandises.

 Illustré par les toiles surréalistes et humoristiques de la mère de l’auteur, Christine de Hédouville, et les dessins drôlatiques de son père, Jean N.D. Escande

 

le grand chemin des vaches - nouvelles

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Jean N.D. Escande, dessins, peintures.